Pourquoi en hiver saute-t’on sur l’huile essentielle de Ravintsara, soit pour un nez qui goutte, un bobo à la gorge.
En mettre une goutte le matin sur les poignets pour la prévention est inutile ou inadéquat, et encore moins avaler une goutte sur un sucre ou dans du miel. Je le répète une fois de plus, comme je le dis en présentiel, ni le miel, ni le sucre contiennent des lipides, or, les huiles essentielles sont lipophiles, c’est-à-dire ont une affinité avec le gras, et sont liposolubles, ce qui signifie qu’elles se dissolvent très bien dans du gras (les lipides).
Une possibilité d’utiliser le miel avec une huile essentielle peut-être adaptée pour la zone ORL, car le miel peut retenir plus longtemps les huiles essentielles, ce qui permet une diffusion lente sur la durée des huiles essentielles dans la zone concernée, mais A CONDITION, de diluer auparavant, l’huile essentielle dans un peu d’huile végétale (le gras) et ensuite d’en prendre une goutte dans une cuillerée à café de miel.
Attention, en automédication, on ne dépasse jamais le dosage de 5% d’huile essentielle.
Que ceux qui affirment le contraire, retournent en formation ou se remettent en question.
Ceci étant dit, revenons au Ravintsara. C’est une huile essentielle dont le chémotype principal (molécule biochimique) appartient à la famille des oxydes, dont le 1,8 cinéole, c’est une molécule qui ne convient pas du tout, quand on a une toux sèche, or le 1,8 cinéole est extrêmement asséchant, ce qui aggrave la toux. Il contient aussi des alpha et bêta pinène qui sont fortement déconseillés car neuro-toxiques et, avec risque d’altération des reins, surtout quand on le prend par voie orale. Et est interdit aux enfants de moins de 7 ans. De surcroit, le Ravintsara utilisé pur sur la peau, peut être très irritant, comme toutes les huiles essentielles contenant du 1,8 cinéole.
En revanche, si la toux est grasse, le ravintsara, tout comme l’eucalyptus globulus peut être très utile, à utiliser en inhalation avec un inhalateur de poche.
Préférer, pour éviter tout risque, des huiles essentielles extrêmement douces et qui conviennent à toute la famille, riches en monoterpénols comme les huiles essentielles de Bois de Hô, le Bois de Rose, le Palmarosa, le Thym à linalol dès que la gorge chatouille, que le nez coule. On prend 2 gouttes de l’une de ces huiles essentielles sur les poignets toutes les 30mn, durant 7 jours, pas plus.
Les poignets, la voute plantaire sont des zones de prédilection pour poser quelques gouttes d’huiles essentielles car ce sont des zones très vascularisées. L’avantage de la voute plantaire c’est que cette zone est peu sensible.
L’inconvénient de la voie orale est que, lorsque les huiles essentielles sont ingérées, elles sont métabolisées par le foie pour être éliminées, donc attention aux personnes qui ont le foie fragile.
Ce qui est préférable, c’est de consulter un aromathérapeute ou de suivre une formation sur l’utilisation des huiles essentielles pour la famille. Il est important de tenir compte de l’âge, de l’état de santé de la personne, de ses médications, si la personne est enceinte ou allaitante, des allergies.
Une nouvelle huile essentielle semble très prometteuse pour « sa potentielle capacité à inhiber la prolifération du Sras-Cov2 au tout début de l’infection. Des travaux vietnamiens ont révélé que l’huile essentielle tirée du Cajeput renferme des composés chimiques qui réduisent fortement l’expression de la protéine ACE2 (récepteur clé permettant l’entrée du coronavirus dans les cellules hôtes, et de la protéase PDB6LU7 (l’enzyme la plus active dans la réplication du virus).
Françoise Couic-Marinier, docteur en pharmacie et aromathérapeute, recommande d’inhaler quotidiennement jusqu’à 5 fois, 3 gouttes de cajeput, pendant 3 jours consécutifs ( à utiliser pour les enfants, après 6 ans et pas chez la femme enceinte ou allaitante». On peut utiliser un inhalateur de poche ou un diffuseur sec.
Pour finir, si durant cette étrange période, on a besoin de s’apaiser, de dégager le diaphragme, de se défaire de l’angoisse ou de l’anxiété, de créer un lien plus fort avec soi, avec son âme, de retrouver l’unité, le calme, l’huile essentielle de rhododendron est absolument idéale, on en pose une à deux gouttes sur le thymus, elle va amplifier la respiration et si on a des douleurs articulaires, elle les apaise. Pour apporter de la joie, on peut aussi respirer l’huile essentielle de Bergamote, à utiliser en dosage de 1 à 2% avec un peu d’huile végétale si on la pose sur les poignets, elle peut être un peu irritante, attention, ne pas exposer ses poignets au soleil, car elle est photosensibilisante, c’est une huile essentielle qui stimule l’énergie des poumons et qui est très protectrice.
LE 26,27,28 février 2021, un atelier est proposé sur les huiles essentielles chamaniques, dans le respect des normes sanitaires en vigueur, il reste une place le vendredi 26 et 5 places le samedi 27, s’inscrire au 06 17 97 74 50. Je vous attends pour découvrir ce chemin initiatique au cœur de la plante, au cœur de vous-mêmes.
Avec tout mon amour, prenez soin de vous.
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